C’est une facette insoupçonnée de la personnalité de J. London qui nous est révélée à travers un style inédit : l’humour. Avec toutefois une pondération : ces rires ressemblent à des sanglots tant ils dénoncent la noirceur de la vie. L’absurdité de la vie dénoncée par l’absurde.
J. London tourne la vie en ridicule, au lieu de la critiquer, en s’en prenant à la mort. De cette entreprise démystificatrice, il finit par atteindre les valeurs qu’il a toujours défendues.
De nombreux détails autobiographiques seront à relever dans ce texte dans lequel l’auteur semble privilégier le sarcasme au lieu de l’indignation. Nous finirons en revanche par nous interroger : cette forme de combat n’est-elle pas un aveu d’impuissance face à l’absurdité de la vie ? Et le suicide ne deviendrait-il pas une fuite ?